No products in the cart.
Nous devons vous parler franchement : la Thaïlande compte des zones où votre sécurité pourrait être compromise, même si cette destination reste globalement sûre pour les voyageurs. Certaines régions du sud connaissent des tensions géopolitiques majeures, plusieurs quartiers de Bangkok concentrent criminalité et arnaques, et quelques frontières présentent des risques spécifiques qu’il vaut mieux connaître avant de partir.
Voici ce que nous abordons dans cet article :
Sommaire
La Thaïlande accueille plus de 35 millions de visiteurs chaque année, ce qui en fait l’une des destinations les plus populaires d’Asie du Sud-Est. Cette affluence massive s’accompagne malheureusement de certains risques qu’il convient d’anticiper.
D’abord, les statistiques officielles montrent que 3 provinces du sud concentrent 95% des incidents sécuritaires du pays. Ensuite, Bangkok enregistre environ 2 000 plaintes de touristes par mois, principalement pour des arnaques ou des vols. Enfin, les routes thaïlandaises figurent parmi les plus dangereuses au monde avec un taux de mortalité de 32,7 décès pour 100 000 habitants.
Connaître ces zones à risque vous permet de :
Les zones sensibles se concentrent principalement dans trois secteurs géographiques distincts :
Sud profond : Les provinces de Pattani, Yala, Narathiwat et une partie de Songkhla connaissent des troubles persistants depuis 2004. Plus de 7 000 personnes ont perdu la vie dans ces conflits.
Frontières occidentales : Certains points de passage avec la Birmanie restent instables, notamment près de Mae Sot et dans la province de Tak.
Frontières orientales : Quelques secteurs isolés le long de la frontière cambodgienne présentent des risques liés au trafic d’armes et de drogues.
Bangkok : Plusieurs quartiers concentrent criminalité et arnaques, particulièrement Khlong Toei, certaines zones de Patpong et Nana Plaza.
Khlong Toei reste le bidonville le plus étendu de Bangkok. Ce quartier abrite environ 100 000 personnes dans des conditions précaires. Les taux de criminalité y sont significativement plus élevés que dans le reste de la capitale. Nous vous déconseillons fortement de vous y aventurer, surtout la nuit.
Patpong et Nana Plaza : Ces districts de divertissement nocturne attirent leur lot d’arnaques sophistiquées. Les établissements pratiquent souvent la surfacturation, et certains bars utilisent des drogues pour dépouiller les clients. Si vous souhaitez découvrir la vie nocturne bangkokienne, restez dans les zones plus sûres comme Sukhumvit ou Silom.
Gares et stations de transport : Les terminaux de bus de Mo Chit et Ekkamai, ainsi que la gare de Hualamphong, voient circuler de nombreux pickpockets. Gardez vos affaires précieuses sur vous et méfiez-vous des “bons samaritains” qui vous abordent spontanément.
Walking Street concentre la majorité des incidents impliquant des touristes à Pattaya. Cette artère de 1 kilomètre rassemble plus de 100 bars et discothèques. Les bagarres éclatent régulièrement, et plusieurs cas d’agressions ont été signalés ces dernières années.
Certaines plages isolées : Évitez les secteurs de plage peu fréquentés, notamment au nord de Pattaya. Plusieurs cas de vols à main armée y ont été recensés.
Les Full Moon Party attirent jusqu’à 30 000 fêtards chaque mois. Ces événements génèrent leur lot de problèmes : overdoses, vols, violences sexuelles et accidents. En 2023, les autorités ont recensé 47 incidents graves lors de ces soirées.
Kata Noi Beach et Surin Beach à Phuket connaissent des problèmes récurrents avec les jet-skis. Les loueurs accusent faussement les touristes de dégâts pour réclamer des sommes importantes (entre 30 000 et 50 000 bahts).
Pattani, Yala et Narathiwat constituent la zone la plus dangereuse du pays. Ces provinces majoritairement musulmanes connaissent un conflit armé depuis 2004. Les attentats à la bombe, les embuscades et les assassinats ciblés y sont monnaie courante.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis 2004, plus de 7 000 personnes ont été tuées et 13 000 blessées dans ces provinces. Les attaques visent principalement les forces de sécurité, les enseignants et les fonctionnaires, mais les civils peuvent être touchés.
Songkhla : Seule la partie sud de cette province présente des risques. La ville de Songkhla elle-même reste accessible, mais nous déconseillons de vous aventurer dans les districts frontaliers avec la Malaisie.
Province de Tak : Certains points de passage comme Mae Sot connaissent des tensions liées au conflit birman. Les combats de l’autre côté de la frontière provoquent parfois des débordements côté thaïlandais.
Province de Kanchanaburi : Les zones reculées près de la frontière birmane abritent des réseaux de trafiquants. Plusieurs touristes ont été arrêtés pour possession de drogue après avoir été piégés par des dealers.
Province de Sa Kaeo : Les passages frontaliers d’Aranyaprathet voient circuler de nombreux trafiquants. Les contrôles y sont renforcés, et les risques d’être impliqué involontairement dans des affaires de contrebande existent.
L’arnaque aux dégâts factices touche 15% des locations de scooters selon les statistiques consulaires. Les loueurs photographient discrètement de petites rayures avant la location, puis accusent le client au retour. La facture peut atteindre 20 000 bahts pour des dégâts mineurs.
Taxis compteur : 30% des chauffeurs refusent d’activer le compteur selon notre expérience. Ils prétendent qu’il est cassé pour facturer un prix fixe souvent doublé.
Tuk-tuk tours : Les chauffeurs vous proposent des visites à prix cassé (50 bahts) mais vous emmènent obligatoirement dans des magasins où ils touchent des commissions. Le tour de 3 heures annoncé se transforme en session shopping forcée.
Saison des pluies (mai à octobre) : Les inondations bloquent régulièrement les routes, notamment dans les provinces de Ayutthaya et Lopburi. En 2023, 12 touristes ont dû être secourus après avoir été bloqués par les eaux.
Moustiques porteurs de maladies : La dengue touche environ 50 000 personnes par an en Thaïlande. Les régions les plus touchées sont le nord-est et le centre du pays pendant la saison des pluies.
Assurance voyage : Souscrivez une couverture d’au moins 100 000 euros. Les frais médicaux peuvent atteindre 50 000 euros pour une hospitalisation complexe.
Vaccinations : Vérifiez votre statut vaccinal pour l’hépatite A et B, la fièvre typhoïde et l’encéphalite japonaise. Ces vaccins sont particulièrement recommandés si vous comptez visiter des zones rurales.
Inscription Ariane : Ce service gratuit du ministère français vous permet de recevoir des alertes sécurité en temps réel.
Casque obligatoire : L’amende pour non-port du casque est de 500 bahts, mais votre sécurité n’a pas de prix. Les routes thaïlandaises enregistrent 22 000 décès par an.
Éviter la conduite nocturne : 60% des accidents mortels surviennent entre 18h et 6h. La visibilité réduite et l’alcool au volant multiplient les risques.
Eau potable : Ne buvez jamais l’eau du robinet. Même le brossage de dents doit se faire avec de l’eau en bouteille scellée.
Alimentation : Privilégiez les restaurants fréquentés par les locaux. Les plats cuisinés devant vous présentent moins de risques que les buffets.
Trousse médicale : Emportez des médicaments antidiarrhéiques, des antiseptiques et des pansements. Les pharmacies locales ne proposent pas toujours les mêmes molécules qu’en France.
La Thaïlande reste une destination merveilleuse quand on voyage avec bon sens. Ces précautions vous permettront de profiter pleinement du pays du sourire en évitant les écueils que nous avons identifiés au fil de nos voyages. Restez vigilants sans être paranoïaques, et votre séjour thaïlandais restera un souvenir inoubliable pour les bonnes raisons.
Something went wrong! Try Again.
User registration is disabled for now. Contact site administrator.
