• Angelique
  • mai 23, 2017
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Vacoa : Le connaissez-vous, cette plante très utile à l’île de La Réunion ?

Vacoa : Le connaissez-vous, cette plante très utile à l’île de La Réunion ?

De son nom scientifique pandanusutilis, le vacoa est une plante sauvage typique des rivages de l’Océan Indien. Il est savamment exploité par les Réunionnais. On le retrouve presque dans tous les domaines de la vie à La Réunion.

Le vacoa dans l’artisanat

La vannerie fait partie intégrante de la culture réunionnaise. Au retour de votre voyage à La Réunion, pensez à emporter quelques-uns de ces produits à base de vacoa. Les sacs tressés et les cartables sont très originaux. La natte, utilisée au bord de la mer, lorsque vous paressez à l’ombre d’un cocotier, offre ce brin d’exotisme. Une sensation que vous ne retrouvez nulle part ailleurs.

Les fibres des racines de la plante entrent dans la fabrication de divers objets. Comme par exemple, les brosses et les cordes.

Le vacoa en construction

Les feuilles de vacoa servent à couvrir la toiture des maisons traditionnelles. L’on se souvient de ces toits à quatre pans qui chapeautent les cases longeant le littoral de Champ-Borne jusqu’à Saint-Philippe, surtout à Sainte-Rose. L’abondance de ces constructions sur cette partie de l’île s’explique par le climat chaud et humide. Favorisant l’épanouissement du pandanus utilis.

Au-dessus d’une case à varangue faite de bardeaux, de planches ou de torchis, les habitants mettent en place des feuilles de vacoa séchées et regroupées en bottes. Au XIXe siècle, l’utilisation de ces deux dernières plantes renforçait celle du pandanus et du latanier. Du temps où la culture du vétiver et de la canne à sucre se développait.  En ce qui concerne la canne à sucre, on utilisait surtout la paillote en construction jusqu’en 1960.

Le vacoa en agriculture

La culture de la vanille bat son plein à La Réunion. Les vanilliers utilisent alors le vacoa comme tuteur et brise-vent. De votre côté, à l’heure actuelle où l’agriculture familiale est encouragée. Ne serait-ce pas une bonne idée d’emporter un cache-pot en vacoa tressé en guise de souvenir de votre séjour ?

Le vacoa en cuisine

Dans le Sud du pays, les bourgeons de vacoa constituent les matières premières du carri. Les cordons-bleus les mélangent avec de la viande pour en concocter un met succulent. Quant aux fruits, les « pinpin », ils se retrouvent dans les rhums arrangés, dans les gâteaux, les terrines et confitures.

Le vacoa comme parure

Sur l’île de La Réunion, plus précisément à Saint-Philippe et à Saint-Joseph, les artisans arrivent à transformer le vacoa en bijoux. Les fibres tressées ou regroupées en bouquets deviennent de charmants colliers et des bracelets tendances. Et ce, associées ou non avec les graines de filaos.

Le vacoa dans les œuvres d’art

De nos jours, les artisans de l’île de La Réunion débordent de créativité. Et ils ne cessent d’innover pour créer des œuvres d’art à l’aide de ce matériau. C’est le cas pour ces petits accessoires intégrés dans l’art de la table.

Le vacoa fait donc partie intégrante du quotidien des Réunionnais. Sa manipulation s’intègre dans le savoir-faire péï. Si l’art vous intéresse, vous pourrez vous informer. Et vous pouvez avoir la possibilité de vous initier au tressage à Saint-Philippe, dans le Sud du pays.

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