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Le trajet entre Paris et Hawaii dure entre 17 et 21 heures au total, escales comprises. Aucun vol direct n’existe sur cette liaison, ce qui impose de faire au minimum une escale, le plus souvent sur le sol américain. Voici ce que nous avons appris après plusieurs traversées du Pacifique :
Dans cet article, nous partageons avec vous toutes les informations pratiques pour organiser votre vol vers l’archipel hawaïen.
Sommaire
Le vol entre Paris et Honolulu représente environ 14h30 à 15h30 de temps de vol effectif, sans tenir compte des escales. Cette durée correspond uniquement au temps passé dans les airs, moteurs allumés.
Nous avons constaté que la saison influence cette durée : en hiver, grâce aux vents favorables, le trajet peut descendre jusqu’à 13h30, tandis qu’en été (juillet notamment), il peut grimper à 15h30. Une différence de deux heures qui peut compter quand on voyage avec un enfant.
Le temps total de trajet, escales comprises, varie entre 17 et 21 heures. Tout dépend de la durée de vos correspondances et du nombre d’arrêts. Par exemple, un vol Paris-Kailua-Kona (sur Big Island) avec deux escales peut facilement atteindre 21 heures de porte à porte.
Non, aucune compagnie n’opère de vol direct entre Paris et Hawaii actuellement. Cette absence s’explique par la distance immense et par le positionnement d’Hawaii au milieu du Pacifique, loin des routes aériennes traditionnelles reliant l’Europe à l’Asie.
Vous devrez donc obligatoirement transiter par au moins une ville, généralement située aux États-Unis. Les principales escales que nous avons empruntées sont :
Cette escale obligatoire a plusieurs conséquences concrètes à anticiper : elle rallonge la durée du voyage de 2 à 6 heures selon la correspondance, augmente le risque de retard ou de bagages égarés, peut faire baisser le prix du billet si vous acceptez une escale plus longue, et impose de passer par les contrôles de sécurité américains, même en transit.
Nous recommandons de prévoir au minimum 2 heures entre deux vols pour gérer sereinement les formalités. Avec notre fils, nous choisissons souvent des escales de 3 à 4 heures pour éviter le stress.
La durée totale avec escales varie énormément selon votre itinéraire. Nous avons testé plusieurs configurations :
Vol avec une escale : entre 17 et 19 heures au total. C’est l’option la plus rapide et souvent la plus confortable. Un trajet typique : Paris-CDG → Los Angeles (11h de vol) → escale de 2-3h → Los Angeles → Honolulu (6h de vol).
Vol avec deux escales : entre 19 et 21 heures, voire plus. Par exemple : Paris → New York (8h) → escale de 3h → San Francisco (6h) → escale de 2h → Honolulu (5h30). Ces itinéraires sont souvent moins chers, mais nettement plus fatigants.
Nous privilégions systématiquement les vols avec une seule escale bien placée, même si cela coûte 100 ou 150 € de plus. La différence de confort en vaut largement la peine, surtout avec un enfant en bas âge.
Attention à un piège classique : certaines compagnies proposent des escales dans deux aéroports différents de la même ville (par exemple JFK puis Newark à New York). Cela ajoute un transfert en bus ou taxi et complique inutilement le voyage.
Plusieurs compagnies desservent Hawaii depuis Paris :
Air France : notre compagnie française propose des vols avec escale, souvent en partage de code avec Delta Airlines. Le service à bord reste de qualité, avec un bon ratio confort/prix. Leur programme Flying Blue permet d’accumuler des miles intéressants.
Delta Airlines : partenaire privilégié d’Air France, Delta assure de nombreuses liaisons via ses hubs américains (Los Angeles, Seattle, Atlanta). Nous apprécions leur ponctualité et leurs options de divertissement à bord.
United Airlines : très présente sur les routes du Pacifique, United propose souvent des tarifs compétitifs via San Francisco. Le WiFi à bord est généralement disponible.
American Airlines : dessert Hawaii via plusieurs villes américaines. Les conditions de modification sont assez flexibles, un vrai plus quand on voyage en famille.
KLM : la compagnie néerlandaise propose des vols via Amsterdam, parfois plus avantageux depuis certaines villes de province françaises.
Hawaiian Airlines : cette compagnie locale n’assure pas la liaison depuis l’Europe, mais nous l’utilisons systématiquement pour les vols inter-îles. Le service est chaleureux et les horaires bien pensés.
Nous comparons toujours les services avant de réserver : WiFi à bord, politique de bagages, qualité des repas et programmes de fidélité. Un conseil que nous appliquons : réservez le plus tôt possible, idéalement 3 mois avant le départ, pour bénéficier des meilleurs tarifs.
Côté français, la grande majorité des vols partent de Paris-Charles-de-Gaulle (CDG). C’est le hub principal avec le plus grand nombre de liaisons quotidiennes vers les États-Unis. Nous avons aussi testé des départs depuis Paris-Orly (ORY), mais les options sont plus rares et souvent moins pratiques.
Si vous habitez en région, plusieurs aéroports proposent des vols vers Hawaii avec correspondance à Paris : Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes. Nous avons même trouvé des tarifs intéressants depuis Genève et Bruxelles.
Côté hawaïen, deux aéroports internationaux accueillent les vols :
Honolulu (HNL) sur l’île d’Oahu : c’est le plus grand aéroport de l’archipel et la porte d’entrée la plus fréquente. Nous le recommandons si vous souhaitez découvrir Waikiki et les sites historiques d’Oahu, ou si vous comptez ensuite rayonner vers les autres îles.
Kona (KOA) sur Big Island : cette option est idéale si vous visez directement la grande île. L’aéroport est plus petit, plus calme, et vous plonge immédiatement dans une ambiance plus authentique.
Le choix de votre aéroport d’arrivée doit répondre à une question simple : quelle île voulez-vous découvrir en premier ? Si votre itinéraire prévoit plusieurs îles, Honolulu offre plus de flexibilité.
Les vols inter-îles avec Hawaiian Airlines ou Southwest Airlines durent entre 30 minutes et 1 heure. Ils sont fréquents, mais représentent un coût supplémentaire de 80 à 150 € par personne et par trajet.
Hawaii bénéficie d’un climat agréable toute l’année, avec des températures comprises entre 24 et 30°C. Nous y sommes allés en mai et en octobre, et les conditions étaient parfaites à chaque fois.
L’archipel connaît deux saisons principales :
La saison sèche (mai à octobre) : plus chaude et ensoleillée, elle coïncide avec l’été boréal. Les vagues sont idéales pour le surf sur la côte nord, les plages sont magnifiques, et les risques de pluie diminuent.
La saison des pluies (novembre à avril) : légèrement plus humide, mais les averses restent brèves et localisées. Cette période correspond aux vacances scolaires de fin d’année, ce qui augmente l’affluence touristique et fait grimper les prix. Le gros avantage ? C’est la saison des baleines à bosse, un spectacle inoubliable.
Pour optimiser votre budget et votre confort, nous vous conseillons de partir en mai, septembre ou octobre. Ces mois offrent un excellent compromis :
Évitez si possible les vacances de Noël (du 20 décembre au 5 janvier) et les mois de juillet-août : les tarifs explosent (jusqu’à 1 800 € par personne), les plages sont bondées, et les réservations d’hébergement deviennent compliquées.
Un dernier point à prendre en compte : le décalage horaire. Hawaii est à -12 heures de la France en été et -11 heures en hiver. Nous avons mis trois jours à nous adapter lors de notre premier séjour. Prévoyez ce temps d’acclimatation dans votre planning, surtout avec des enfants.
Voyager vers Hawaii demande de la préparation, mais chaque heure de vol en vaut la peine. Nous gardons un souvenir ému de nos arrivées sur l’archipel, quand les premières montagnes vertes surgissent au-dessus du Pacifique.
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