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Nous recevons souvent des questions sur la sécurité en Roumanie, et la réponse est rassurante : ce pays des Carpates reste une destination globalement sûre pour les voyageurs. Mais comme partout, quelques précautions s’imposent pour profiter sereinement de votre séjour.
Voici les principaux points à retenir :
Nous allons détailler chaque aspect pour vous aider à préparer votre voyage en toute sérénité.
Sommaire
La Roumanie affiche un niveau de criminalité relativement bas, mais nous vous conseillons de rester vigilants face aux petits délits opportunistes. Les pickpockets opèrent principalement dans les transports publics, les gares et le métro de Bucarest. Nous avons appris à nos dépens qu’un moment d’inattention suffit pour perdre portefeuille ou téléphone.
Les zones les plus sensibles restent les trains de nuit et les gares ferroviaires. Gardez toujours vos documents d’identité et votre argent dans une ceinture ventrale ou une poche intérieure sécurisée. Évitez de sortir de grosses liasses de billets ou d’exhiber du matériel photo coûteux.
Attention particulière aux faux policiers en civil qui demandent à voir vos papiers ou votre argent. Nous vous recommandons de refuser poliment et de proposer de vous rendre ensemble au commissariat le plus proche. Un vrai policier acceptera sans problème cette démarche.
Les arnaques aux cartes bancaires se multiplient, notamment aux distributeurs automatiques. Utilisez exclusivement les guichets situés dans les banques ou centres commerciaux sécurisés. Couvrez toujours votre code PIN et vérifiez vos relevés bancaires après le voyage.
Dans certains bars et clubs, méfiez-vous des surfacturations abusives accompagnées parfois de menaces. Nous privilégions les établissements recommandés par notre hébergement ou bien notés en ligne.
Le réseau routier roumain présente de fortes disparités qui nécessitent une adaptation constante. Nous avons traversé d’excellentes autoroutes puis emprunté des routes secondaires criblées de nids-de-poule sur quelques kilomètres seulement.
Les routes principales reliant les grandes villes sont généralement en bon état, mais dès que vous sortez des axes majeurs, la situation se complique. Nous avons rencontré des routes mal éclairées, sans signalisation claire, avec des charrettes sans éclairage circulant la nuit.
Tableau des principaux dangers routiers par zone :
La conduite de nuit hors agglomération est fortement déconseillée. Nous l’avons expérimenté une fois dans les Carpates : animaux sur la chaussée, absence d’éclairage public et charrettes fantômes rendent l’exercice particulièrement risqué.
Les contrôles de vitesse sont fréquents, y compris dans de petits villages où la limitation descend brutalement. Bonne nouvelle : l’amende coûte moins cher si vous la payez dans les 48 heures. Exigez toujours un reçu officiel.
N’oubliez pas la vignette rovinieta, obligatoire pour circuler sur les routes nationales. Vous pouvez l’acheter aux postes frontières, dans les stations-service ou bureaux de poste.
Pour les taxis, nous utilisons exclusivement les véhicules officiels avec compteur et tarifs affichés. À l’aéroport de Bucarest, dirigez-vous vers les bornes officielles plutôt que d’accepter les propositions des rabatteurs.
La qualité des soins médicaux varie considérablement entre les cliniques privées des grandes villes et les dispensaires ruraux. Nous recommandons vivement une assurance voyage incluant l’hospitalisation et l’évacuation médicale, car de nombreux services sont payants sur place, parfois uniquement en espèces.
Les citoyens européens peuvent utiliser leur Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM), mais elle ne couvre pas tous les frais. Nous gardons toujours une réserve d’argent liquide pour les urgences médicales.
Vaccinations recommandées :
L’encéphalite à tiques représente un risque réel d’avril à novembre dans les zones boisées. Nous inspectons nos vêtements et notre peau chaque soir après les randonnées. Emportez un tire-tique et désinfectez immédiatement toute piqûre.
La diarrhée du voyageur reste fréquente. Nous évitons l’eau du robinet en dehors des grandes villes et privilégions l’eau en bouteille capsulée. Attention aux légumes crus, glaces artisanales et produits laitiers non réfrigérés.
Apportez une trousse à pharmacie complète incluant vos médicaments habituels, des antidiarrhéiques, des antalgiques et du matériel de premiers secours. Certaines substances (psychotropes, méthadone) nécessitent une autorisation spéciale.
La Roumanie se situe en zone sismique active, principalement dans la région de Vrancea. Les séismes de magnitude significative restent possibles, nous vérifions toujours l’emplacement des issues de secours dans nos hébergements.
Les Carpates présentent des risques spécifiques selon la saison. En hiver et au printemps, les avalanches menacent certains secteurs. Nous partons systématiquement accompagnés d’un guide local expérimenté pour nos randonnées en montagne, car le balisage reste parfois défaillant.
Les pluies abondantes provoquent régulièrement des inondations et glissements de terrain. Nous surveillons la météo avant nos déplacements et évitons les routes de montagne par temps orageux. Certaines routes peuvent rester bloquées plusieurs jours.
Les étés roumains peuvent être particulièrement chauds (jusqu’à 40°C) tandis que les hivers descendent souvent sous -20°C. Ces écarts extrêmes occasionnent parfois des coupures d’électricité. Nous adaptons notre équipement selon la saison : vêtements techniques pour l’hiver, protection solaire renforcée l’été.
Dans le delta du Danube, les moustiques prolifèrent de mai à septembre. Nous utilisons des répulsifs efficaces (type Insect Ecran) et portons des vêtements couvrants en soirée.
Certaines réglementations roumaines méritent votre attention pour éviter tout malentendu. L’alcool au volant fait l’objet d’une tolérance zéro absolue (0,0 ‰). Les sanctions incluent des amendes lourdes et peuvent aller jusqu’à l’emprisonnement.
La législation sur les drogues reste particulièrement sévère. La simple possession peut entraîner jusqu’à 15 ans de prison, avec des conditions de détention difficiles. Nous déconseillons formellement toute expérimentation.
Portez toujours une pièce d’identité avec photo (une copie de passeport suffit). Les contrôles policiers sont fréquents et l’absence de documents peut compliquer votre situation.
Évitez de photographier les bâtiments gouvernementaux, militaires ou les postes de police sans autorisation préalable. Nous demandons systématiquement l’accord des forces de l’ordre avant tout cliché.
Si vous transportez plus de 10 000 euros (ou équivalent) en liquide, une déclaration en douane s’impose à l’entrée comme à la sortie du territoire.
Pour les familles, sachez qu’un enfant ayant au moins un parent roumain est considéré comme citoyen roumain, même avec un passeport étranger. Des autorisations spéciales peuvent être nécessaires pour quitter le pays.
Les relations entre personnes de même sexe sont légales mais restent socialement peu acceptées dans certaines régions rurales. Nous adaptons notre comportement selon le contexte local.
En cas d’urgence, composez le 112 pour joindre police, ambulance ou pompiers. Les ambassades européennes à Bucarest peuvent également vous assister 24h/24.
La Roumanie nous a toujours accueillis chaleureusement lors de nos multiples séjours. Avec ces quelques précautions, vous découvrirez un pays authentique aux paysages époustouflants, loin des clichés véhiculés parfois injustement.
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